Les conflits font partie de la vie !

Publié le : 03 mars 20216 mins de lecture

Lorsque les gens se réunissent, des conflits surgissent de temps en temps, au travail, dans la famille ou entre amis. Les conflits n’ont donc rien d’inhabituel. Mais il faut les aborder et chercher des solutions. Plus facile à dire qu’à faire, car la question est souvent : « comment cela doit-il se faire ?

Première étape : traiter les problèmes

Le fait est que beaucoup de gens ont du mal à gérer les conflits. Certains d’entre eux ne peuvent être abordés du tout, d’autres sont réprimés et vivent alors avec un mauvais sentiment. Et ceux qui sont assez courageux ne savent souvent pas comment résoudre leur problème. Mais seuls ceux qui s’occupent des conflits peuvent faire la différence. Une bonne stratégie consiste à communiquer votre stress quotidien à la maison, aussi banal soit-il. Cela réduit les tensions et renforce la cohésion.

Les problèmes qui sont de nature fondamentale ne peuvent généralement pas être résolus par une conversation. Au lieu de cela, il faut généralement plusieurs discussions avant qu’une solution ne soit en vue. Néanmoins, un résultat intermédiaire doit être tiré après une discussion, de sorte qu’aucun des participants n’ait le sentiment que les discussions sont une perte de temps. Parfois, il faut juste se donner du temps à soi-même et aux autres.

Les effets d’un conflit résolu

Une fois qu’une solution a été trouvée, elle doit être communiquée entre les parties concernées. Mieux encore si le résultat peut être célébré. Un conflit bien résolu a des effets positifs sur les « contestataires ».

Juste au cas où : 6 conseils d’experts en litiges

  • Il est préférable de dire la colère tout de suite, alors rien ne s’accumulera. Soyez attentifs aux premiers signes d’une crise !
  • N’oubliez pas la raison de votre litige et tenez-vous en à la question qui vous occupe. Établissez des règles pour le déroulement de la conversation, par exemple : « vous pouvez d’abord dire ce que vous n’aimez pas pendant cinq minutes, puis c’est mon tour pendant cinq minutes ». Chacun est obligé d’écouter pendant un certain temps et l’autre personne dispose d’un espace pour parler de son point de vue. Chacun doit dire ce qu’il veut et laisser de côté les récriminations.
  • « L’écoute active » : mettez de côté vos propres préoccupations et répondez à votre interlocuteur. Cela réduit la tension. Résumez les propos de votre interlocuteur, ce qui montre si tout est bien arrivé. D’ailleurs, l’écoute active ne signifie pas automatiquement que vous êtes d’accord avec l’autre personne !
  • Règle du 5:1 : si vous dites quelque chose de gentille cinq fois dans un combat, le rembourrage est suffisamment épais pour un petit « glissement », qui a alors plus de chances d’être pardonné par l’adversaire.
  • Essayez de rester concret et donnez un exemple pratique de chacun des griefs. Vous obtiendrez ainsi deux choses : vous éviterez les généralisations qui sont généralement très blessantes et votre interlocuteur comprendra mieux vos sentiments et la situation inacceptable actuelle.
  • Admettez que vous avez manifestement fait une erreur et présentez des excuses. Cela témoigne de votre confiance en soi. Vous montrez que vous vous souciez de la cause et non de petits jeux de pouvoir. Le mot magique est le respect.

Dépannage : les classiques

Un partenaire de combat parfait ne tombe pas du ciel. Il faut apprendre à argumenter ! Il y a des erreurs fondamentales qui sont commises de manière totalement inconsciente et qui font qu’il est difficile pour chaque adversaire de céder.

Ne balayez pas les injustices ou les divergences sous le tapis. Plus un conflit y couve, plus il devient grand et insurmontable avec le temps. Évitez les jugements catégoriques, les généralisations ou les déclarations qui mettent la pression sur l’autre personne. Par exemple : « je ne suis plus prêt », « je n’en peux plus » ou « je n’y pense même pas ». Avouez plutôt vos sentiments dans la situation actuelle, au lieu de les contrer par des reproches.

Ne faites pas d’obstruction si votre partenaire ou votre enfant ose soulever de sa propre initiative un problème de précarité. Plus l’autre personne devra faire de tentatives, plus elle sera agressive pour soulever la question. Et vous perdrez tout désir de traiter le sujet. Épargnez-vous l’ironie, le sarcasme ou le cynisme. Personne ne peut faire face à cela et vous quittez également le débat objectif. Et : les enfants, en particulier, ne peuvent pas le supporter. Le mépris et la dévalorisation alimentent inutilement la confrontation et une écoute ouverte devient presque impossible.

Mords-toi la langue avant que les petits mots « jamais », « toujours », « tous », « aucun » ou « à chaque fois » ne viennent sur tes lèvres. Ce sont de merveilleux « animateurs » parce qu’ils généralisent et radicalisent chaque déclaration. Cela contribue à l’effet nuisible. Si vous parvenez à remplacer ces non-dits par « parfois », « rarement », « beaucoup », « certains », ou mieux encore par un exemple concret, la communication reste ouverte.

Conclusion

L’interaction constructive avec l’autre personne présente un grand avantage : si vous savez ce qui l’émeut, c’est plus facile à comprendre. De cette manière, on sait non seulement ce que l’autre personne ressent et ce qui se passe en elle, mais on apprend aussi quelle est sa vision du monde.

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